4 conseils pour bien recruter les futurs membres de votre association !
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Aujourd’hui en Master 1, Grégoire et Joan ont tous deux fait partie de la Junior-Entreprise de leurs écoles respectives (NSIGMA et Escadrille Toulouse Junior Conseil) et ont souvent été dans la peau de recruteur lorsque les entretiens des nouveaux membres avaient lieu. Riches de par leur vécu associatif, ils savent ce que les associations recherchent quand elles lancent leur recrutement.
Les meilleurs profils sont-ils celles et ceux avec le plus de compétences techniques ? À quel point est-il crucial que vos membres aient une bonne entente ? Faut-il rechercher à tout prix la cohésion dans l’asso quitte à laisser de côté les tops profils ?
Dans cet article 100 % assos étudiantes, découvrez 3 précieux conseils de leur part afin de bien recruter vos futurs membres, lors de votre mandat.
1. Bien recruter, c'est d'abord faire des entretiens à l’image de son association
Par exemple, je pense que tu ne peux pas te permettre de faire des recrutements en 3 étapes avec des entretiens très poussés et « professionnels » si tu es une association étiquetée « bonne ambiance ».
Même si vous organisez des évènements de grandes envergures ou autres, il faut bien comprendre que la manière dont tu organises les recrutements de ton asso façonne l’image que s’en font les étudiants par la suite. C’est pourquoi, pour bien recruter, il faut adapter ton type d’entretien en fonction de l’association que tu représentes.
Pareil pour le lieu dans lequel ces derniers se déroulent. Vous devez faire un choix entre un endroit neutre, assez professionnel (local de l’asso, foyers de l’école) ou un endroit plus « chill » dans lequel une ambiance plus décontracte se fait sentir (apparts des membres de l’asso par exemple). Il ne faut pas oublier que, certes, vous êtes là pour recruter les bons profils, mais aussi pour donner envie et inciter les étudiants à choisir votre association plutôt qu’une autre.
2. Se préparer afin de bien recruter et de ne surtout pas se tromper
À la JE on avait l’habitude de se mettre d’accord sur des questions clés pour lesquelles une seule réponse était attendue. On faisait donc le « tri » pour ceux qui avaient répondu l’inverse malheureusement. Sinon, une technique qui fonctionne bien, est réaliser des mises en situation, pour voir comment le ou la candidat(e) réagirait dans un contexte qui pourrait très bien avoir lieu au sein de l’asso durant l’année.
De plus, si vous voulez bien recruter, il est impératif de se mettre d’accord en amont. Premièrement, concernant le type de profils à recruter, mais aussi sur les questions et le déroulé des entretiens. Si les membres de votre bureau n’ont pas les mêmes attentes, la même ligne directrice et ne sont pas d’accord sur le type de profils à sélectionner, vous pouvez être sûrs que vos recrutements ne seront pas réussis !
Il faut bien comprendre que les entretiens se préparent aussi bien du côté du candidat que de celui des recruteurs (les membres de votre asso).
3. La cohésion avant les individualités !
À mon sens, il faut préférer une personne motivée, avec la volonté d’apprendre et de s’investir plutôt qu’un candidat qui aurait toutes les compétences possibles, mais qui ne saurait pas s’intégrer à l’asso et qui n’apporterait rien en termes de cohésion de groupe.
Un étudiant avec moins de compétence, mais avec une envie de bien faire, pourra toujours être formé à tout ce qu’il a besoin de connaître et de savoir faire au cours de l’année. Pour moi, le défaut principal en asso n’est en aucun cas le manque de compétences techniques et/ou d’expérience, mais bel et bien le manque de cohésion et de capacité à travailler en groupe, à savoir encaisser les remarques et à prendre du recul sur soi.
Si vous voulez bien recruter et assurer une bonne passation pour votre futur mandat, il faut rechercher la plus grande cohésion possible, choisir des membres qui peuvent travailler ensemble et qui feront toujours passer l’asso en premier. Il vous faut des personnes complémentaires qui se tirent vers le haut et non individuelles, c’est essentiel dans une équipe. L’état d’esprit doit primer !
De notre côté, on s’est permis de refuser des candidats objectivement très forts, mais avec lesquels ça ne matchait pas.
4. Et pour finir, de votre point vu de « recruteurs », est-ce que vous auriez un dernier petit conseil à donner aux étudiants qui veulent convaincre lors d’un recrutement ?
Pour ma part, quand un entretien marche c’est que je m’« amuse ». Dans le bon sens du terme, évidemment. J’arrive empli d’enthousiasme , je crée une histoire et j’emmène le recruteur avec moi, tout simplement. L’objectif, c’est de guider l’entretien et non l’inverse, tu te trouves une histoire qui fonctionne puis tu animes et donnes vie à l’échange entre toi et le recruteur.
Il faut vraiment que l’entretien soit un échange, un dialogue et pas seulement des questions et des réponses. Le recruteur doit passer un bon moment, c’est indéniable !
Et évidemment il faut aussi, au préalable, se renseigner un maximum sur l’association en question, pour que la personne en face de toi soit obligée de remarquer l’intérêt que tu lui portes.
Et puis, il faut surtout s’entraîner ! À chaque fois que j’avais un entretien, j’en passais au minimum un avant avec un de mes proches (parents, amis…). Je retravaillais sans cesse mon histoire en fonction de l’asso. Et en parallèle, j’essayais de valoriser au mieux mes qualités au cours de mon storytelling.
Je ne suis pas étonné quand je vois des personnes qui vont passer un recrutement « comme ça », sans préparation et qui le rate. Un entretien, c’est un exercice, on s’entraîne et on devient à chaque fois meilleur !
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